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Du 17 juin 2025 au 24 juin 2025
Georg Miyoko | Interroger le végétal
Georg Miyoko est né à Camberra et vit aujourd'hui entre Copenhague et Brisbane. Son projet critique innovant a été remarqué lors de la Biennale de Gwangju. Cet artiste multicartes a été marqué par un voyage sans escale à la rame sur le Pacifique. Son travail a fait l’objet de premières expositions personnelles : "Réinvestir Tadao Ando" (Fondation Cartier), "Altérité 2.0" (Galerie Crèvecoeur, Paris), ou encore "Proto-ego" (Galerie Take Ninagawa, Tokyo).
À quel point est-il essentiel de rétablir la place du soi au sein d'une exposition éphémère ? L'artiste Georg Miyoko s'engage à susciter une réflexion profonde sur le numérique et ses implications. Il nous invite à explorer le rythme de la nature végétale, à l'encontre des cadences effrénées de nos vies contemporaines. En résonance avec les tumultes de notre époque, son œuvre incite à remettre en question la notion même de transcendance spirituelle. Son récit s'élève tel un cri d'alarme, convoquant non seulement le corps dans ses considérations, mais se révélant également comme une exploration critique de la matérialité inhérente à l'institution muséale. Ce jeu d'expérimentation des marges vise à défricher sans relâche le surmoi contemporain, le mettant en lumière avec une acuité révélatrice et provocante.

Du 10 juin 2025 au 17 juin 2025
Llorenç Chen | Expérience(s) et topologie
Né à Yamamatsu, Llorenç Chen découvre les installations à Asuncion. Il a étudié les installations à la Tokyo National University of Fine Arts and Music (GEIDAI) de Tokyo. Son pop-up manifesto est marqué par son intérêt pour les stations thermales du début XXème siècle ainsi que pour le kitsch. Son exposition à la blockhaus entre en résonance avec ses précédentes expositions personnelles : "Diffractions et signifié" (Galerie Open, Berlin) et "La lumière imprévu" (Galerie 23, Amsterdam).
Comment envisager l'urbanisation en circuit fermé dans notre époque contemporaine ? C'est la question délicate et stimulante que l'artiste Llorenç Chen nous invite à explorer au travers d'un dialogue ouvert sur la notion de déconnexion. Plutôt que de se focaliser sur la pérennité de la technologie en tant que telle, ce projet novateur s'efforce de décortiquer la substance même des interactions qui en découlent. À travers "Expérience(s) et topologie", Chen s'engage à investir la dynamique cathartique qui se déploie autour de l'interface complexe entre l'homme et la machine, tout en s'inscrivant dans la lignée des travaux audacieux de Xavier Ancira. Puisant son inspiration dans l'œuvre innovante de Crumb, Llorenç Chen parvient à renverser notre compréhension traditionnelle de la matière, offrant ainsi un nouveau prisme à travers lequel il est possible de réexaminer notre rapport au monde matériel.

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