galerie søren bollinger

Né à Göteborg, Daiga Austin se consacre à la peinture. Après ses études à Cooper Union de New York, il se consacre entièrement à la peinture. Son travail est marqué par son intérêt pour les épaves de la révolution industrielle ainsi que pour les maladies mentales.

Que pourrait-on envisager de l'invisible, et réciproquement ? Tel un hommage vibrant à l'œuvre du maître William Turner, Daiga Austin s'efforce avec virtuosité de tisser un lien intime avec la chair. En décalage manifeste avec les préoccupations contemporaines de notre époque, son travail s'inscrit dans une quête audacieuse visant à projeter une séduction envoûtante autour de la matière elle-même. Sa réflexion, riche et complexe, vient troubler les eaux du langage affectif, s'inspirant ici des pensées incisives de Fiona Sekulic-Struja. Ce jeu fascinant sous le prisme de la singularité ne se contente pas d'observer, mais résonne comme un cri d'alarme poignante, incitant ainsi à une appréhension renouvelée de la chair dans toute sa densité et sa profondeur.

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